Le Musée archéologique de Dijon fut fondé en 1832. Labellisé Musée de France, il présente des collections sur « l'homme en Bourgogne» durant la préhistoire, la protohistoire, la Gaule romaine puis le Moyen Âge.
Je me suis focalisée sur la partie gallo-romaine car les petites collections préhistoriques n'ont rien de marquant (outils, perles, fragments de poterie...).
Je découvre Sirona (ou Thirona, Dirona), une déesse celtique de la guérison. Elle est représentée avec des œufs, symboles de vie, et un serpent, symbole des mystères de la bort.
Sirona est souvent associée à l'Apollon gaulois sous ces diverses formes : le dieu guérisseur Borvo ou le dieu Grannos. Tout comme lui Sirona préside également aux fontaines, sanctuaires de santé.
Autre découverte, car je n'en avais jamais vu ni entendu parler : l'hipposandale.
L’invention est attribuée aux Romains. Les hipposandales étaient principalement utilisées pour protéger les chevaux non-ferrés, afin de prévenir toute blessure invalidante pour l’animal : la plaque métallique est placée sous le sabot et attachée à l’aide de lanières en cuir, passées dans les deux boucles. Elles permettent également de maintenir un cataplasme en place dans le cadre de soins vétérinaires.
Le recours aux fers cloutés se généralise à partir du Moyen Âge
J'ai beaucoup aimé ce gobelet ; je n'avais jamais vu un tel décor qui m'a fait penser aux dessins de Cocteau.
Le dortoir des moines du 13e s. expose des sculptures romanes et gothiques, généralement des parties d'ensemble architecturale, en provenance de divers sites en Bourgogne,
En l'absence de date, c'est qu'il n'y a pas de cartel.
Porc-épic, emblème de Louis XII : les piquants se régénèrent d'où la métaphore de la puissance du Roi qui peut frapper tant que nécessaire
Dans cette belle nativité, Joseph est ébahi, l'enfant est ravi mais Marie ne déborde pas d'enthousiasme.
Après la conquête de la Gaule par les Romains, un sanctuaire dédié à une divinité guérisseuse est établi aux Sources de la Seine.
Il est situé dans un vallon où le fleuve prend naissance à environ une quarantaine de kilomètres de Dijon. Plusieurs campagnes de fouilles menées entre 1836 et 1967 ont permis la découverte d'une collection remarquable conservée aujourd'hui au sous-sol du musée archéologique.
La salle capitulaire et le scriptorium du 11e siècle exposent des ex-voto, des stèles, bas-reliefs et des sculptures du castrum de Dijon.
La déesse, Sequana, est une représentation humaine de l'eau des sources.
Pour les Gallo-Romains, l'eau prise à la source était capable de soigner grâce à sa pureté. En réalité, contrairement à d'autres, l'eau des sources de la Seine n'a aucune propriété médicinale.
Je vais continuer ma visite avec la cathédrale Saint-Bénigne, mitoyenne à l'ancienne abbaye.