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Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

Lisbonne - Le musée Calouste Gulbenkian (1)

Publié le 1 Novembre 2018 par Baronne Samedi in Musée, Art et spectacles, Lisbonne

Lisbonne - Le musée Calouste Gulbenkian (1)

Calouste Gulbenkian naquit en 1869 à Scutari dans l'Empire ottoman dans une famille de négociants et petits banquiers arméniens, lointains descendants de la famille royale du Vaspourakan, les Rechtouni. Elevé au collège Saint-Joseph d'Istanbul, il apprit le français puis étudia l'ingénierie pétrolière au King's College de Londres.

Son père lui avait donné ce conseil quand il était jeune : "Calouste, ne regarde pas en haut, regarde en bas". En 1920, il négocia judicieusement  une part de cinq pour cent des champs de pétrole qui venaient d'être découverts en Iraq et en retira un revenu de plusieurs millions de dollars, qu'il passa le reste de ses jours à sauvegarder.  Il gagna au passage le sobriquet de "Monsieur 5%".

Lisbonne - Le musée Calouste Gulbenkian (1)

Armé de patience et de persuasion, le financier constitua une des premières collections d'art mondiales, présentée aujourd'hui dans le musée qui porte son nom. Il reste connu pour avoir habilement négocié avec le gouvernement soviétique à court de devises, entre avril 1929 et octobre 1930, l'achat d'œuvres d'art d'une rare beauté.

Collectionneur et philanthrope, il prépara soigneusement sa succession.

Sa fondation compte parmi les associations de la diaspora arménienne qui contribuent au financement de projets en Arménie, et finance notamment le Matenadaran de Yerevan. Elle encourage aussi la recherche scientifique au Portugal.

Lisbonne - Le musée Calouste Gulbenkian (1)

Le  musée  comprend des antiquités égyptiennes, mésopotamiennes et gréco-romaines, des pièces d'art oriental et extrême-oriental, ainsi que de l'art européen. Cette dernière partie s'ouvre sur l'art sacré médiéval puis se poursuit avec des peintures et sculptures du 15e au 19e s. et des pièces Art nouveau de René Lalique.

Outre la collection permanente, des expositions temporaires  sont ouvertes à l'art contemporain.

Avec deux jours devant moi, j'ai décidé de faire le voyage tout spécialement car il y a beaucoup à voir. Ainsi, quand je reviendrai à Lisbonne, je pourrai me consacrer aux beautés de la ville et ses environs, sans trépigner à l'idée de ne pas avoir le temps nécessaire pour le grand musée...

J'ai choisi un hôtel dont le seul intérêt est d'être à moins de dix minutes à pied, donc les images que vous verrez plus tard seront uniquement celles des collections mythiques d'un homme passionné.

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