Manhattan sent le kebab et le poulet rôti, grâce aux roulottes qu'on croise partout.
Comme je n'ai pas eu le temps de déjeuner, je m'offre moyennant 6 $ une succulente galette remplie de falafels tous frais et m'installe sur un banc public dans une rue calme et chic, sous un arbre.
J'ai rapidement repéré un piaf faisant la navette entre le trottoir et le sommet de l'arbre : j'avais affaire à un bâtisseur de nid.
Le gaillard trimait dur pendant que je paressais sur mon banc, à déguster mon casse-croûte, et il a dû penser que je n'allais pas l'observer sans contrepartie car il a soudain fait une approche musclée :
N'étant pas de taille à lutter, j'ai bien été obligée de partager ma pitance :
Après ça, de crainte qu'il réclame aussi mon porte-monnaie, j'ai prudemment quitté les lieux, tout en me faisant la remarque que je n'ai curieusement jamais vu de pigeons ; je suppose que la ville leur fait la chasse.
Et soudain, voilà des pigeons, mais plutôt de luxe, car ils picorent tranquillement dans le jardin d'un immeuble de luxe.
Pour finir, il y a de l'élite même chez les piafs...