Yerevan - Au revoir

Ma dernière photo,  prise de l'aéroport, est celle du mont Ararat.

Bien que volé par les Turcs en 1920, après une offensive militaire lancée par Mustafa Kemal, il reste un symbole national.  

C'est en fait un volcan culminant à 5 165 mètres, dont le sommet couvert de neiges éternelles est fréquemment caché par la brume. Appelé Masis par les Arméniens, il est accompagné d'un plus petit, Sis.

Selon  la Genèse, après le Déluge, «Au septième mois, au dix-septième jour du mois, l'arche de Noé s'arrêta sur les monts d'Ararat.».

Le royaume d'Ararat, aussi connu comme Urartu, est l'appellation dans les sources assyriennes de l'antique royaume qui s'est développé dans cette région et autour des grands lacs du haut-plateau arménien : les traditions arménienne puis européenne finissent par rattacher le nom Ararat au mont Masis.

L'Ararat est en fait la plus haute montagne du monde si l'on prend sa mesure non pas au-dessus du niveau de la mer, mais au-dessus de la plaine qu'il domine, soit 4 355 mètres par rapport à la plaine d'Etchmiadzine, tout près de Yerevan. En comparaison,  l'Everest, l'Elbrouz, le Chimborazo ou le mont Blanc ne dominent les vallées environnantes que de 3 000 à 4 000 mètres.

Accessoirement, selon la légende, Noé fut le premier viticuteur : il planta une vigne et en but le vin (en fait, il s'est même bourré la gueule, mais ça, c'est une autre histoire....)

Pour ma part, c'est un dernier "tann" que j'ai bu, avant d'embarquer, en me disant qu'évidemment, je reviendrai...