Bristol - Une parenthèse moche

Bristol ne sent pas la mer,  il y a au moins un café ou un restaurant tous les vingt mètres, l'alcool et la drogue sont d'importants constituants économiques et la ville est dégueulasse.

Les sacs-poubelles traînent directement sur le trottoir, les bennes débordent, je n'ai vu aucun bac de tri. Les trottoirs, les pelouses, les escaliers, les bords de fenêtre, les quais., tout est jonché de gobelets, de boîtes de nourriture à emporter, de cannettes, de mégots, de cartons à pizza, de serviettes en papier...

Moi qui suis disciplinée, j'ai dû garder à la main un journal pendant un quart d'heure avant de trouver où le jeter.

Ce n'est pas uniquement un problème de gestion municipale : c'est aussi le résutlat de la tendance à manger et boire (beaucoup d'alcool) dans la rue; combinée à un manque flagrant de sensibilité à l'environnement. Vincent me disait que dans le skate park qu'il fréquente, il règne la même indifférence.

La ville est une sorte de gigantesque mangeoire/abreuvoir où les gens, repus, laissent leurs déchets sur place : elle nécessiterait de multiplier par dix le nombre de poubelles publiques et surtout de leur donner une taille suffisante.

A ce stade, je suis même étonnée de ne pas avoir vu de rats...