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Baronne Samedi

Broutilles paraissant le crésudi

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril

Publié le 23 Avril 2014 par Baronne Samedi in Arménie 2014

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
Bon, les oiseaux, ça bouge tout le temps mais ça ressemble à des corneilles et il y a des nids partout.

Bon, les oiseaux, ça bouge tout le temps mais ça ressemble à des corneilles et il y a des nids partout.

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
Musée d'architecture et de la vie populaire (je n'ai pas photographié les collections pour en profiter tranquillement).
Musée d'architecture et de la vie populaire (je n'ai pas photographié les collections pour en profiter tranquillement).

Musée d'architecture et de la vie populaire (je n'ai pas photographié les collections pour en profiter tranquillement).

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avrilDe Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avrilDe Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril

Je retrouve mon chauffeur Vahag et nous prenons la route vers Dilidjan, à une centaine de kilomètres vers l'est. La route est difficile et il n'est pas possible de s'arrêter pour photographier, donc je ne prends qu'une photo à la sortie de la ville, puis  c'est à l'arrivée.

 

Pendant le trajet, il me raconte l'effroyable tragédie du tremblement de terre : il avait 15 ans et en tentant de s'éloigner de la salle de classe, il a vu la route devant lui onduler comme une mèche de fouet. Les bâtiments ayant le mieux résisté étaient ceux à l'ancienne, en pierres de petit format qui avaient du jeu, avec des cloisons en treillis de bois recouvert de plâtre qui pliaient sans rompre.

 

Selon les estimations, entre 25 000 et 30 000 personnes sont mortes, pour la plupart sous les décombres des bâtiments non conçus pour résister à un tel séisme. Les sauveteurs n'ont pu sauver que 80 personnes prisonnières des décombres et 530 000 se sont retrouvées sans abri.

 

Comme je me demande comment les survivants ne sont pas tous devenus fous, il me répond qu'un fin nuage de tranquillisant a été répandu dans la ville pendant les secours.  Je n'ai trouvé aucune occurrence à ce sujet et je doute que ç'aurait été approprié pour les sauveteurs mais il est vrai que tous les faits ne sont pas toujours rapportés.

 

Les gens de Yerevan, qualifient tout le reste de "patelins" et englobe le tout en parlant de "la province" (Parisiens, vous connaissez...), pourtant Gyumri est vraiment à voir et la reconstruction préserve l'aspect historique de l'architecture arménienne.

 

A l'inverse, dans les diverses régions, les gens se moquent de Yerevan en disant qu'elle se prend pour Dubaï et perd son identité à force de vouloir plaire aux étrangers. Difficile de le nier... 

 

Au sortir de Gyumri

Au sortir de Gyumri

A l'entrée de Dilidjan

A l'entrée de Dilidjan

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril

D'un point de vue architectural, Dilidjan n'a pas grand intérêt. En revanche, sa faune, sa flore et la qualité de son air ont été réputées de tout temps et beaucoup de convalescence de maladies respiratoires ont été accélérées ici.

 

C'est devenu un lieu de villégiature pour les fortunés qui ont des maisons dans la montagne.

 

Beaucoup d'amateurs de botanique viennent du monde entier pour prélever des spécimens dans les forêts, ce que les habitants locaux font très peu car les chances sont grandes de se retrouver nez à nez avec un ours !

 

Vahag me dépose chez Nina, au bout d'une heure et demie environ.

De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril
De Gyumri à Dilidjan, le 22 avril

Ici, il fait encore froid avec des épisodes de grêle, aussi je regrette de ne pas avoir pris de chandail. 

 

C'est un plaisir de revoir Nina, sa soeur âgée et sa fille Louciné qui se souvient même deux ans après que je suis végétarienne. Pour le coup, ce sont des touristes qui profiteront du festin de viande rôtie que Nina avait préparé en mon honneur.

 

Je passe une soirée délicieuse ;  gorgée de légumes mitonnés, pommes de terre sautées, champignons frais, crème, fromages, herbes fraîches ; dorlotée comme une princesse, enveloppée d'un grand châle de laine qu'on m'a prêté. Nous échangeons sur l'état de l'économie et elles m'interrogent sur la France, comparant avec l'Allemagne où elles viennent de passer deux mois chez des amis, et Moscou où elles séjournent régulièrement dans de la famille.

 

La nuit, dans ma chambre équipée de toilettes et d'une salle de bain, j'apprécie mon édredon de plume tellement douillet que je dors comme un loir. 

 

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