En route pour Lecce

Je me rends aujourd'hui à Lecce où commencera bientôt la conférence de la société holmésienne italienne Uno Studio in Holmes.

La fondation grecque de la ville remonterait au moins au 4e siècle av. JC mais selon la légende, Lecce existait déjà avant la Guerre de Troie et aurait porté alors le nom de Sybar.

Ville importante du sud-est des Pouilles, située au centre du Salento (la péninsule qui forme le « talon » de la « botte » italienne), Lecce a été, pendant des siècles, un centre culturel, religieux et commercial prospère et l'une des villes les plus peuplées du royaume de Naples. 

Aujourd'hui, elle compte environ 95 000 habitants et reste active dans les secteurs de l'industrie agricole, des services et de la céramique. Elle est le siège d'un archevêché et de l'université du Salento.

Réputée pour son patrimoine artistique particulièrement bien conservé, la ville est considérée comme l'une des capitales de l'architecture baroque, du fait de l'originalité et la richesse du style architectural qui y a été développé à partir de la fin du16e siècle, et qui fut rendu possible par la malléabilité exceptionnelle de la pierre calcaire locale, appelée «pierre de Lecce».

À cet égard, on parle même d'un  «baroque de Lecce», qui possède des caractéristiques et un vocabulaire architectural qui lui sont propres.

Le  nom de la ville viendrait de  leccio (chêne vert) car elle aurait été à l’origine construite dans une forêt. 

Lorsque les Romains ont conquis la région du Salento entre 269 et 267, ils ont nommé la ville lupiae par référence au loup sauvage.

La couronne à cinq tours est un symbole de l’époque hellénistique, utilisée pour représenter la déesse Tyché, personnification de la destinée d’une ville.