Bari - La Pinacoteca Corrado Giaquinto

Hébergée par le Palazzo della Provincia di Bari, la pinacothèque Corrado Giaquinto est née en 1928 pour exposer des œuvres de diverses provenances : couvents supprimés dans la seconde moitié du 19e siècle, vente en dépôt par les églises et couvents des Pouilles, prêt de galeries nationales de Naples et de Rome et achats par l'Administration provinciale de Bari elle-même.

On y trouve des sculptures et peintures du 11e au 20e siècle, des céramiques des 17e et 18e siècles? principalement des Pouilles, et des sujets de la grande crèche dite de Caleno (son propriétaire d’origine) qui sont de beaux exemples du 18e au 20e siècle.

L'accès se fait par un ascenseur situé dans une cour encombrée de voitures, sur le côté du bâtiment.

C'est la "Cour de la Culture" avec, en sous-titre, une citation d'Epictète : "Seul l'Homme cultivé est libre".

A l'arrivée, j'apprends que des salles sont fermées pour préparer une exposition et que les photographies ne sont autorisées qu'avec un téléphone portable. Je n'ai pas compris pourquoi et ça m'a un peu compliqué les choses.

Au final, le parcours étant altéré, j'ai renoncé à classer les prises de vue et je vous pose tout ça comme c'est venu.

Lion ailé - Pouilles, 11e s.

L'apôtre Saint André - Pouilles, 13e s.

Saint Vincent et Saint Théodore - Pouilles, 13e/14e s.

L'archange Saint Michel et Saint Antoine de Padoue, Saint François d'Assise, Saint Bernard de Sienne et l'apôtre Saint Pierre - Bartolomeo Vivarini, 15e s.

Le Christ, Saint Ludovic de Toulouse, Saint François d'Assise, Saint Jean Baptiste, Saint Antoine de Padoue - Antonio Vivarini, 15e s.

Madone à l'enfant, entre Saint Benoît et Sainte Scholastique - Antonio Vivarini, 15e s.

Griffon terrassant un lion - Pellegrino da Salerno, 13e s.

Chapiteau aux esclaves - Maestro della cattedrale di Elia, 12e s.

Chapiteau aux lions ailés - Pouilles, 11e s.

Chapiteau au lion ailé - Pouilles, 11e s.

L'Annunciazione dell'Amore - Filippo Cifariello, 1898

Violet Brunetta, contessa d'Usseaux - Filippo Cifariello, 1918

On a dû m'entendre rire dans toute la galerie devant cette oeuvre quand je me suis approchée pour voir ce qu'était l'excroissance derrière la comtesse.

L'artiste a dû bien s'amuser à tourner en dérision la "mélancolie" de la dame en mettant en arrière-plan deux chiens semblant avoir abusé de drogues psychédéliques...

Signora Ravagnan - Filippo Cifariello, 1929

Madone à l'enfant - Anonyme, Padoue, début 16e s.

Saint Sébastien - Anonyme, de Lucanie (?), fin 15e s.

"Le martyr de Saint Pierre" de Giovanni Bellini (fin 15e/début 16e s.), peint à la détrempe sur bois, est conservé dans une pièce dédiée, dont la température et l'humidité sont sous contrôle.

Au verso de l'oeuvre, on peut voir deux dessins griffonnés.

Saint Sébastien et Saint Jean Baptiste - Anonyme, peut-être e Florence, début du 16e s.

L'institution de l'eucharistie - Xylographie sur toile - Atelier de Peter Wouters, 17e s.

Saint Pierre délivré par l'ange - Matthias Stom, 17e s.

Les sujets de crèche qui suivent sont napolitains et datent de la seconde moitié du 18e s.

Scène de genre - Naples, 17e/18e s.

Madone à l'enfant - Pouilles, début 19e s.

Sujet de crèche (non daté)

Nativité - Naples, seconde moitié du

Venezia - Vincenzo Caprile, 19e/20e s. et Barcaloti veniziani, edicola sacra in Laguna - Rafaelle Armenise, 19e/20e s.

Femme à la mandoline - Artiste méridional, milieu du 19e s.

Bouteille en forme de femme - Manufacture de Grottaglie, fin 18e s.

Vase nuptial à secret - Manufacture de Grottaglie, début du 20e

Je n'ai pas trouvé ce qu'est un vase nuptial à secret. Il y a une tradition qui remonte à la Grèce antique où un vase nuptial était destiné à l'aspersion rituelle de la future mariée.

Par la suite, c'est devenu en Italie un cadeau de noces pour la mariée, un broc à mettre sur la table de chevet.

Peut-être que le secret réside simplement dans le fait que ce pot semble ornemental, avant qu'on ne remarque le petit embout qui permet de boire l'eau contenue dans le motif en relief.