En conférence de presse, avec la passion qui la caractérise, Dominique Hervieu avait présenté la 18e Biennale de la Danse de Lyon.
Plutôt que de la restreindre à un thème, elle l'a placée sous le signe de la paix, rappelant que 2018 marque le centenaire de l'armistice de 1918, et invitant comme marraine Latifa Ibn Ziaten, figure de la tolérance par excellence.
Cette année, la Biennale comptera 27 créations dont 19 mondiales et 8 en première française. Le fil rouge sera "Danse et image", allant de l'utilisation pionnière de l'informatique en chorégraphie, par Merce Cunningham, aux plus récentes technologies.
Lyon Dance Films proposera des projections à la Maison de la Danse et au cinéme Le Comoedia.
Lyon Dance VR offrira huit expériences de réalité virtuelle sur le thème de la danse aux Ateliers-Presqu'île.
Pas moins de 5 chorégraphes ont travaillé avec les amateurs pour monter des spectacles présentés lors des Journées du Patrimoines avant d'être intégrés au fameux Défilé de la Biennale de la Danse qui, le 16 septembre, a montré à près de 300 000 spectateurs toute la dynamique et la créativité qui animent les quartiers, toutes générations confondues.
La Biennale portera aussi des projets d'avenir comme le laboratoire de recherche, Dansathon dans lequel cinq équipes de six personnes à Lyon, Liège et Londres réfléchiront au croisement entre danse et technologies visuelles.
Un Focus Danse et une Plateforme professionnelle destinés à favoriser l'émergence et la diffusion de spectacles de danse seront portés par le Pôle de création européen regroupant Lyon, Porto, Liège et Barcelone.
Il m'est impossible de tout vous dire parce que ça fuse et ça bouillonne dans tous les sens, au point que la Biennale s'étend à 16 villes de la Métropole de Lyon et 27 autres villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Consultez vite le programme pour ne rien manquer !