Costa Rica - Jour 1 : San José

Même si le voyage n’est plus l’aventure qu’il a pu être, partir est tout de même un état particulier, mélange d’inquiétude fébrile et d’excitation, surtout quand il commence à cinq heure du matin...

Enregistrement (ai-je bien mon passeport ?) ; contrôle (non, je n’ai pas de couteau dans mon soutien-gorge), embarquement pour Madrid (il fait un froid glacial sur le tarmac)...

A Madrid, c’est la quête épique pour le changement de terminal (comment ça, il faut prendre un train ?) et un parcours du combattant à travers la zone commerciale où de belles jeunes femmes interpellent sans vergogne les voyageur hagards pour leur fourguer du parfum et des alcools.

Enfin parvenue à la porte de correspondance, je profite du temps d’attente pour prendre un casse-croûte et une orange pressée. Comme si l’environnement n’était déjà pas assez futuriste, je découvre que le serveur ne touchera pas mon argent : il y a pour ça une machine qui avale pièces ou billets et rend la monnaie....

Le vol dure dix heures et demie mais à ma grande surprise, IBERIA offre des écrans individuels avec un grand choix de films, séries et pistes musicales. Avec ça, le temps passe assez vite et soudain l'avion survole un relief onduleux, couvert de verdure avant de se poser à San José où le temps est clair.

L'atterissage est à 16 h, heure costaricienne mais il y a un monde fou à la douane et aux bagages, ce qui me fait lanterner une heure  avant de retrouver Alonzo, le chauffeur de l'agence locale Costa Rica Découverte qui m'emmène à l'hôtel.

Il y a un embouteillage monstre tout du long mais en bavardant avec lui, ça passe vite et j'en profite pour rafraîchir mon espagnol. San José ne se distingue pas a priori par son architecture mais j'en verrai plus demain en me promenant à pied.

Pour le moment, je vais feuilleter les informations que vient de me remettre Maëlle, la très agréable représentante de l'agence puis vite dormir car pour mon corps, il est 3 heures du mat'...