Bucarest - Vieille ville

Encore éblouie par le trésor du Musée d'histoire, je reprends la promenade. Tout près se trouve le monastère Stavropouleos que j'avais vu de nuit la première fois.

Par chance, l'église était ouverte et la messe n'ayant pas commencé, j'ai pu prendre des photographies, même si par courtoisie, je les ai faites sans flash.

L'ensemble de style brancovan est vraiment ravissant, et il mérite son inscription au patrimoine de l'UNESCO.

Je continue la promenade le nez en l'air, ce qui me vaut de jolies surprises. 

Je suis toujours émue de voir combien la nature cherche à reprendre ses droits :

Les rues fraîchement rénovées ne présentent pas grand intérêt. C'est l'alignement habituel de bars, restaurants et boutiques de toutes les villes européennes, désormais, à grand renfort d'enseignes et cartes en anglais.

J'arrive dans le quartier de la "Curtea domneasca" ou "Curtea Veche".

C'est ici que le fameux Vlad Țepeș établit sa résidence princière au XVe siècle.  Les fouilles et la rénovation vont bon train car il s'agit du coeur historique de la ville.

Juste à côté se trouve l'église princière construite au XVIe siècle en style valaque, et pimpante après sa rénovation.  

En face, se trouve "Hanul Manuc",  le caravansérail bâti au XIXe siècle par le marchand, diplomate et aubergiste arménien, Emanuel Mârzayan, dit Manouk-bey.

Construit en 1808, il a survécu à divers changements de propriétaire et vient d'être admirablement rénové :

C'est aujourd'hui un lieu de loisirs et d'événements, où j'ai apprécié de faire escale pour boire une bière fraîche.

J'ai profité de l'escale pour réfléchir à ma destination suivante avant de sortir et reprendre ma route. 

Je  passe devant un joyau de la ville, l'ancienne Caisse des dépôts et consignation construite par l'architecte français Paul Gottereau mais qu'on ne peut hélas pas visiter car c'est maintenant une banque d'affaires. 

Par chance, la Galerie nationale est ouverte jusqu'à 19 h, ce qui me laisse le temps de visiter l'aile dédiée à l'art roumain.

Elle est installée dans l'ancien palais royal, de style néo-byzantin.

La dévotion roumaine se retrouve là : on peut lire sur les armoiries en latin  "Rien sans dieu"...

Les photographies ne sont pas permises dans les salles mais le site internet propose une visite virtuelle.

J'ai découvert des artistes que je ne connaissais pas, à part Brancusi dont on ne voit ici les oeuvres de jeunesse, encore très classiques. Je découvre d'ailleurs que ça se prononce "Brancouch".

Retour au monde des affaires avec un dîner professionnel pendant lequel je pense surtout à ce que je pourrai voir d'autre demain...