Après avoir bien paressé au petit déjeuner, j'ai décidé d'aller faire la visite du département Tapis du Musée d'Histoire, cette fois accompagnée d'un guide spécialisé car il y a beaucoup de symboles dans les motifs.
La ville est en chantier : les bâtiments d'un luxe outrageux alternent avec les vestiges déliquescents d'une ville qui gardait un air de jardin.
La déception est de taille : en préparation de la conférence mondiale sur les tapis, la collection est en cours de nettoyage et réorganisation...
Je me résigne à continuer la balade jusqu'à une boutique qui offre des pièces d'artisanat haut de gamme mais je découvre qu'elle est fermée et que le pâté entier est muré, sans doute pour laisser place à quelque restaurant de luxe.
Douloureuse aussi la découverte que le petit troquet avec sa jolie terrasse qui servait sans chichis des spécialités locales a été remplacé par un ignoble fast-food-burger-pizza.
Je m'éloigne vite car l'amertume me pèse autant que la chaleur.
Le mot STOP sur les passages pour piétons est récent mais il doit sauver la vie à des milliers de touristes pensant naïvement qu'ils sont prioritaires sur les avenues...
Au final, je me contente de prendre un "khatchapouri" dans un kiosque, tout chaud sorti du four. C'est le nom géorgien d'un chausson garni. Les Arméniens de l'ouest appelle ça un "beureg".
Il y en a de toutes sortes et toutes formes, avec des pâtes différentes et des fourrages divers
. Le mien est tout simplement au fromage mais succulent.J'achète plus loin des cartes postales et m'arrête à l'épicerie à côté de l'auberge pour de l'eau et du tan, histoire de me requinquer avant la soirée dont le programme reste à confirmer.